Nostalgie andalouse | ||
Beihdja Rahal, nouba dhil (club du disque arabe) Si elle obéit aux même règles rigidement établies que les autres noubas (suite ou modes arabo-andalous bâtis autours de mouvements instrumentés, lents puis accélérés), celle dite «dhil» est chantée juste avant le lever du jour. Elle nous rappelle ces moments où, à Grenade, les palais sentaient le vin et le suc des baisers langoureux. Des textes qui évoquent la nature, les oiseaux ou la silhouette des éphèbes, comparée à celle des palmiers. Interprétés par l’algéroise Beihdja Rahal, rare femme dans le cercle, ils prennent une tournure majestueuse.
Rabah Mezouane |
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